Dans l’enfer du Mannequinat , une industrie qui detruit – de Nikki DUBOSE

Si j’ai choisi ce livre, c’était pour son titre et mon gout très prononce pour l’univers de la mode, de la beauté et du mannequinat. Je m’attendais a un témoignage sur ce metier et la vie qu’il génère.

Or, pour le coup, j’ai ete tres déçue. C’est une autobiographie, celle de Nikki Dubose, qui effectivement aété mannequin, mais qui ne constitue qu’une partie infime du roman.

Je trouve même que le titre est vraiment galvaude. Il est accusateur, or a la lecture, on se rend bien compte que les problemes de la jeune femme ne sont pas lies a la mode, mais a son univers familial, et aux sévices qu’elle a subit dans sa jeunesse.

Le pitch:

Naissance en Amérique profonde, de parents amoureux. Sa mère était très belle et faisait tourner la tête des hommes. Nikki la voyait comme unedéesse et ne pensait pas lui arriver un jour a la cheville.

Rattrapée par ses vieux démons (l’alcool, la drogue) sa mère perd pied. Divorce, nouveau mec, flambeur et dominateur, la petite fille ne peut qu’assister au désastre et suivre le mouvement. Déménagement, naissance d’un petit frere qu’elle chérira et cherchera sans cesse a proteger, le tourbillon de l’enfer va commencer pour elle, jusqu’au viol, plus ou moins cautionne par ses proches.

Heureusement, elle peut se réfugier dans le giron de sa grand-mère qui sera toujours la pour elle,

En grandissant, Nikki suit les traces de sa mère en ce qui concerne ses addictions, son dégoût de soi, sa violence parfois. Sa beaute l’aide a rentrer dans une agence de mannequin, mais ses incesantes fluctuations de poids causées par sa boulimie ( elle mange a se gaver pour mieux se faire vomir, afin de masquer son manque d’amour envers elle et ses petites voix qui la rabaissent sans cesse) auront raison de sacarrière (impossible d’atteindre le niveau de Top Model avec une telle irrégularité…).

Pourtant Nikki veut d’en sortir. C’est une battante. Elle a beau prendre coup sur coup, son instinct de survie est plus fort que tout. Tout comme sa quête, incessante, d’Amour.

Mon avis:

Pour moi, le choix de titre esttrès mauvais et pas du tout représentatif du message du livre. Certes, l’opinion public « aime taper » sur l’industrie de la mode, mais dans ce cas, c’est dela récupération a mauvais escient. Je ne comprends oas ce choix de l’éditeur.

Ca ne sert pas le thème du livre qui parle d’enfance maltraitée, de boulimie, d’alcoolisme, de drogue, et des repercussions sur la famille, et la reproduction du schéma vécu.

J’ai aime que ce thème soit aborde de manière frontale, sans condescendance. J’aime le message positif que veut véhiculer et offrir l’auteure a ses lecteurs. Sa foi en Dieu, la force du pardon et de l’amour. A la fin fu livre, on n’a plusenvie de la plaindre mais au contraire, de la remercier. Quelle generosite! Quelle beauté d’âme (en plus de sa beauté plastique). Quelquesoient les épreuves, il ne faut jamais abandonner. Et si la foi en Dieu laisse indifférente certaines personnes, elle peut être remplacee par de la méditation.

Un beau témoignage sur les troubles alimentaires, la famille, l’amour.

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Trop Vite – de NABILLA BenAttia

J’ai toujours aimé Nabilla, malgré ses côtés excessifs, limites vulgaires, son manque de culture, … Je lui ai toujours trouvé un énorme potentiel.

Elle est très jolie, marrante, et surtout, n’a peur de rien.

Je l’a donc découverte avec plaisir, « sous son vrai jour », dans ce roman autobiographique. Il sent la sincérité ce livre, et un vrai besoin de se repentir. .Un long passage à vide, à faire n’importe quoi, causé par une adolescence livrée à elle-même, sans repère ni structure, le succès fulgurant, énorme, qui vient tout perturber, encore plus. Et aussi cette fameuse nuit du 6 Novembre 2014, où tout a basculé.

Mais l’avantage, c’est que les erreurs permettent de se remettre en question, de prendre du recul, d’avoir envie de changer en bien. Mais pour cela, il faut être intelligent, et Nabilla l’est.

Et si elle a réussi à se reconstruire, c’est aussi et surtout grâce à l’amour de Thomas et sa mémé Livia, qui lui permettent de trouver un cadre réel et structuré. Fini le succès qui enivre, aujourd’hui, « les talons de 15 » sont bien encrés sur terre.

Nabilla et Thomas ont quitté la France pour Londres, mais je suis sûre qu’on entendra à nouveau parler d’elle/ eux, en bien, et qu’elle nous surprendra.

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En attendant, un pitch à la Cassin:

« Au fond, je restais à la recherche du bonheur. Quelle tête pouvait bien avoir le bonheur? Ma famille m’avait larguée, j’avais loupé le coche de l’école, du mannequinat,. Je restais avec un diplôme de rêveuse, mention très bien, une rêveuse qui ne trouvait pas sa place…Un mec de la télé a vu mon profil sur Facebook, accessible à tous. Et mes photos en soirée. Il caste pour « l’amour est aveugle », une émission produite par Endemol…Mieux vaut ne pas avoir trop de principes quand tu tournes dans une téléréalité, sinon inscris-toi à « Des chiffres et des lettres »…Mais l’argent n’est pas vital, pour le savoir, faut en avoir…Oui, j’avoue, je faisais des caprices un peu niais. Une maladie courante aux débuts de la notoriété…Ma grand-mère, c’est ma vie.Devant moi, elle est tout de suite allée à l’essentiel, sans se plaindre, sans un reproche. « Faut que tu sois forte. te laisse pas aller. Du courage et encore du courage ma petite! »…Elle était aussi heureuse que moi. C’est très émouvant de voir des gens partager vos chagrins, ça l’est encore plus d’en voir partager votre joie, on est sûrs que ceux-là souhaitent votre bonheur et ne projettent pas seulement sur vous leurs souffrances et leur solitude…Dans mon dos, les mecs se marrent, ils sont venus rire de Nabilla, bon signe. L’humour peut tout gagner…Que certains projettent leur coeur, leur émotion, leur chagrin et leurs rêves sur moi qui ne les méritent pas est chaque fois un choc. Le cadeau qu’ils me font vaut dix leçons de morale, c’est la plus précieuse découverte de ces dernières années de ma drôle de vie ».

Haut de Gamme- de Candace Bushnell

Ce roman trainait dans ma bibliothèque depuis quelques années. J’avais essayé de le lire a plusieurs reprises mais j’avais chaque fois « lâché l’affaire » … Pas motivée, pas envie, pas dedans, …

Alors cet été, j’ai décidé de m’y remettre et de m’y tenir! Apres tout, c’était quand même écrit par l’auteure de « Sex and the city », MA série culte! Et puis il s’agissait d’une histoire dans le milieu de la mode, du cinema, de LA, des Hampton…

L’histoire en quelques mots:

Janey Wilcox est une bombe atomique. Meis cela ne l’a pas empêché de « galerer » avant de percer dans le mannequinat et décrocher, enfin!, un contrat important, valorisant et expose, celui d' »Angel » chez « Victoria Secret ».

Alors, pour la 1ere fois de sa vie, elle décroche aussi une invitation a LA réception de l’été, dans les Hampton, chez Mimi Kilroy, milliardaire connue depuis son enfance par toute l’Amérique et que Janey admirait et enviait tellement…. Réunissant tout le « gratin » du cinema, de la production et des affaires, Janey se fait un point d’honneur a lier les bonnes connaissances afin de faire decoller sa carrière, professionnelle et People.

Or, même si ca semble bien marcher au début, les coups bas a Hollywoid ne manquent pas! Les relations se font et se defont plus vite qu on ne pourrait le croire. Le poids des rumeurs est parfois lourd a porter. Mais il n’y a jamais de fumée sans feu. Pour survivre, il faut un mental d’acier, ne pas être trop a cheval sur la morale et les principes, et surtout mordre avant d etre mordue..

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Mon avis:

Honnêtement, j’ai eu du mal a rentrer dedans… Les 300 premières pages (sur 600) m’ont paru tellrment fades et dénuées d’intérêt. Mais heureusement, ca décolle au milieu du roman. Les personnages, et notamment celui de Janey, deviennent plus vrais, moins lisses, leurs qualités et et leurs travers sont plus appuyés. On découvre le passe sulfureux de Janey, et ce que certaines personnes sont capables de faire pour atteindre leurs objectifs. Le sexe, l’argent, l’argent, le sexe, …

Les ennuis commencent pour les uns et pour les autres, les coups bas pleuvent.

Il n’y a pas d’amitiés qui tiennent, c’est chacun pour sa peau, parce-que, l’objectif, c’est de garder la tête haute, garder son public et la confiance des producteurs. Les amities ne sont necessaires que pour être invite dans les bonnes fêtes et avoir une couverture médiatique.

Rien n’est vrai, tout n’est qu’ambition et paraitre.

J’ai beaucoup aime le personnage de Janey qui fait preuve d’une force d’esprit vraiment hallucinante. Tout le monde aurait craque a sa place et serait allé se faire oublier a l’autre bout du monde, bien caché. Elle NON! Elle résiste et arrive a toujours tout tourner a son aventage. Son ambition démesurée et sa surestime d’elle-même l’affuble d’un culot a tout épreuve. Rien n ´est trop beau pour elle, et surtout rien n’est impossible. A méditer… Mais chacun ses méthodes…

Extraits:

« A 18 ans, Janey avait décrété qu’elle était de ses personnes auxquelles on fait des confidences, et elle avait rapidement compris que savoir obtenir des informations etait l’essence du pouvoir…

isabelle était amicale, gentille, un vrai bonbon au miel. Une personnalité lisse et totalement dénuée d’intérêt…

La Riviera était le lieu de tous les plaisirs ou, ainsi que Janey le découvrit très vite, rien n’était plus apprécié que les jeunes et ravissantes créatures. L’intelligence n’était pas une qualité, en fait elle était plutot dédaignée. Il fallait simplement de la sophistication et ne jamais révéler ses véritables sentiments… »

Talons aiguilles et Chapeau de paille – de Maud BRUNAUD

A l’occasion de son nouveau roman aux Editions Marivole, « Alice au pays des casseroles »,  qui sortira le 27 septembre, je vous ai presente ma chronique en avanr première hier!

Aujourd’hui je vous propose de  decouvrir ma chronique de son 1er « gossip campagne »: « Talons aiguilles et chapeau de paille ». Perso, je suis FAN!!

 

Vous rêvez d’un roman frais, gai, familial, humain, solidaire, et donner une bonne leçon au snobisme parisien? Ce roman est fait pour vous!

Le pitch:

Amanda (née Amandine), jeune working-girl adepte du parisianisme dans toute sa caricature, se retrouve du jour au lendemain, alors que rien ne l’y préparait: quittée par son petit-ami parfait au profit de sa secrétaire, et à passer ses vacances dans le Bery, auprès de sa tante accidentée, à traire les chèvres, s’occuper de la ferme, côtoyer les locaux…

Dure dure l’adaptation pour une jeune femme aussi bling-bling, qui partage sa vie de rêve à ses nombreux followers sur les reésaux sociaux. Comment va-t-elle faire pour camoufler le fait qu’elle n’est pas en Californie comme prévu auprès de l’homme idéal, mais célibataire, les pieds dans la gadoue à Montipouret (distant de 291 km de Paris)?n

Mon avis:

Menée d’une main de maître par cette jeune auteure: Maud Brunaud, avec humour et beaucoup d’auto-dérision, ce roman est rocambolesque mais révélateur des envies actuelles.

Même si pour Amanda/ Amandine le pari n’était pas gagné d’avance, l’appel de la nature et du ressources se fait de plus e plus sentir. Moi-même, c’est un sujet sur lequel je me penche ssez régulièrement. Mais le déclic n’est pas encore là, et ce déclic est essentiel.

En tout cas, une chose est sûre, l’adaptabilité dont « Didine » a sû faire preuve, ses talents de « markéteuse », son amitié avec la craquante Camille, son affection profonde pour sa tante Solange, ses regrets face à son oncle Jean mort il y a peu, sa sensbilité envers les problèmes des autres, et la rencontre avec le fameux Yann (repenti parisien), ,,, font de ce roman un excellent cocktail vitaminé, plein de bon air, de nourriture saine et bio et de joues roses. D’ailleurs j’ignorais qu’un verre de lait de chèvre le matin était un excellent produit de beauté naturel pour avoir une belle peau!

Le domptage du coq, par exemple, est un véritable moment de bonheur. On rit, on se moque, mais on n’aimerait surtout pas être à sa place…

Ce roman « gossip de campagne » ,’est pas le 1er ouvrage de Maud Brunaud mais je suis sûre qu’il contribuera largement à la faire connaître du plus grand nombre. J’ai beaucoup aimé, et forcément, il m’a paru trop court!! Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il laisse entendre une suite!!!

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Alice au pays des casseroles – de Maud BRUNAUD

Nous revoici dans le Berry, en compagnie de la nouvelle héroïne de Maud Brunaud!

Apres Amandine/ Amanda dans « Talons aiguilles et chapeau de paille », c’est au tour d’Alice dans « Alice au pays des casseroles » de nous divertir et nous transporter dans ce « gossip campagne » que l’auteure manie si bien.

L’histoire:

Alice est une jeune femme pétillante, célibataire mais accompagnee de son chien-saucisse Lump, fan de cuisine et de Celine Dion. Sa vie, elle l’a toujours passée derrière les fourneaux. D’bord aux cotes de son pere dans le restaurant familial « La soupière de Constance », puis en tant que chef au décès de celui ci, quelques années plus tôt.

Toutefois, bien qu’aux commandes, l’executive woman reste Constance, sa maman, qui lui laisse peu de liberté quant au choix des plats et de la carte.

Malgré un engagement des plus avérés, Alice n’a plus le feu sacre, se remet en question et doute de son talent. L’ennui culinaire l’a happe! Et cela s’en ressent dans la fréquentation et le chiffre d’affaire. Si un miracle n’arrive pas tres vite, la cle sous la porte n’est pas loin.

Et, pour couronner le tout, alors que son restaurant est idéalement situe sur la place du marche, le Maire a autorise l’installation d’un food truck juste devant chez elle, dont la cuisine moderne et inventive, la déleste un peu plus de clients potentiels…

Si au moins il etait arrangeant! Mais non, Gabriel est un play boy arrogant. Tout pour plaire… Enfin dans le cas d’Alice, plutôt tout pour déplaire…

De plus, cerise sur le gâteau, on menace Alice. Elle recoit des lettres et des intimidations de plus en plus agressives.

Alors, plutot que de laisser la peur et la fatalité l’envahirent, Alice va beneficier de l’aide de ses nouveaux amis: Geoffrette, Max, Georges, Tchang, … Pour mettre la main sur le corbeau et relancer le restaurant.

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Mon avis:

Une fois encore, j’ai succombe au charme de l’univers de Maud Brunaud! J’adore le style « gossip campagne » qu’elle a cree. Au milieu du Berry, a La Châtre, on vit au rythme de la nature, et de Georges Sand. Tout, la bas, y fait référence. On est bien! On a envie d’y être. Et quand on sait que le livre préféré d’Alice est « les beignets de tomates vertes », on ne peut que faire confiance a cette jeune femme. Ce roman est tellement emprunt de generosite et de valeurs morales, qu’on aimerait bien partager leur univers et s’installer dans cette region paisible, fleurie, et ensoleillée.

Le style fu roman est simple et efficace, l’histoire sympathique, humaine, et drôle. Ben oui, notre héroïne, Alice, est quand même un peu maladroite. Pas au niveau de Pierre Richard, mais …

Certes, on voit poindre une certaine attirance et une love story entre Alice et Gabriel, mais les surprises sont ailleurs… Je ne vous en dis pas plus, a vous de le découvrir. Et aussi de mener l’enquête! Le coupable? et le mobile? La aussi… Surprise…

Un grand merci aux Editions Marivole de m’avoir fait découvrir ce roman et merci de leur confiance. C’est un vrai bonheur de travailler avec eux! Encourageons les bonnes initiatives et la democalisation!

OMETEOLT – d’Albane MONDETOUR

Connaissez-vous Ométéolt?

Si comme moi vous ignoriez jusqu’à l’existence de ce mot, sachez qu’il s’agit du Dieu Deux. »ome »: deux et « teolt » ; énergie. Dans la mythologie aztèque,  c’est une sorte d’entité suprême, unique, immatérielle, transcendante, créateur unique de toute chose, atteignant la perfection, qui s’est divisé en deux divinités

Voilà donc la pierre angulaire de ce thriller captivant.

Mais où Albane Mondétour va-t-elle chercher tout cela? Il faut avoir une imagination débordante pour créer des romans aussi fous (NDLR: voir chronique de « Pour une vie » du même auteur).

Le pitch:

Nous suivons en parallèle 2 histoires: d’abord celle d’Elisabeth Médéric, la quarantaine, mariée à Antoine, maman d’un petit garçon, vivant dans le luxe d’une grande maison bourgeoise, au schéma plus que classique. Mais  Eli est malheureuse, sujette aux dépressions et victime de l’infidélité chronique et à peine cachée de son mari. Elle vivote grâce au soutien inconditionnelle de sa meilleure amie et associée Marie-Jeanne. Pourtant, un jour, tout va changer, grâce à l’amour, et le plaisir ressenti grâce à son amant Gilles.

Mais nous rentrons également dans l’univers de Juliette Chevalier, qui s’est fait délibérément enfermée dans un manoir sordide pendant 6 mois, en échange d’un appât financier alléchant; Choisie parce-quelle était jeune et belle, la vie de château va s’avérer atroce, livrée à la luxure, droguée et amnésique des soirées masquées, d’orgie entretenues à son insu. Bienvenue à « Ométeolt », secte fondée sur le plaisir et l’assouvissement des plus profondes bassesses masculines. Ces dernières sembleraient tellement intrinsèques, et incontournables.

La vengeance est un plat qui se mange froid, et les personnes concernées, useront de tout leur courage et toute leur détermination pour aller au bout de leur quête.

Ce que j’en ai pensé:

Comme mentionné en introduction au sujet de l’auteur: « Mais où va-t-elle chercher tout ça »?

On évolue à chaque fois dans des univers aux apparences si lisses, si bourgeoises bien « propres sur elles » et malgré tout, le gore et le désir de puissance se mêlent au sexe et au sang, à la « chirurgie ». On est oppressé par ce pouvoir de domination masculine, aussi bien par l’argent que  par le sexe, afin de mettre à terre et réduire la femme à l’état d’objet inutile.

Dès le début, on se doute qu’à un moment où à un autre, les destins (entendez par là, la vie 2 protagonistes féminines) vont se rejoindre, et on comprend assez vite qui en est le dénominateur commun.

En revanche, (pour ma part en tout cas), on ne s’attend à la prise en compte de l’espace temps, et la maîtresse d’Antoine n’est pas celle que l’on croît.

Aussi ce qui aurait pu être un coup de maître littéraire, m’a un peu perdue,. Je n’ai as réussi à détecter les signes qui auraient pû me mettre en alerte. Ca nécessite alors le besoin de revenir en arrière, de relire depuis le début pour mieux comprendre et suivre l’histoire, nourrie de ces nouveaux éléments. Et ce sera mon seul bémol sur le livre et l’histoire, car le thriller est merveilleusement mené et l’histoire tellement atypique.

Après avoir déjà lu Albane Mondétour, j’ai eu l’impression de me retrouver dans la maison familiale de « Pour une vie » et ça marque l’univers d’Albane Mondétour. Est-ce sa maison d’enfance ou la maison de ses rêves? Les hommes sont-ils tous aussi cupides et pervers? A l’heure du #balancetonporc, on voit que les langues se délient… Le Manoir de « Ométeolt »  pourrait avoir pour devise: »la morale n’existe plus, laissons aller nos pulsions ».

A chaque fois, Albane Mondétour nous envoie dans des histoires menées tambour battant et d’une main de maître. Je vais suivre avec intérêt sa prochaine sortie littéraire car j’ai encore envie d’être étonnée et bousculée. J’aime son univers, son écriture, et je vous la recommande si vous aimez les contre-pieds et une petite part de sadisme.

 

20 ANS – de Claire BERTIN

Je voudrais tout d’abord dédier cette chronique à mes copines Sandra, Sophie, Caro, Nolwenn, Jess… avec qui nous avons vécu ensemble nos années facs et hôtellerie!

« 20 ans » de Claire Bertin est un pur délice, un plongeon savoureux dans l’univers de nos belles années, celles de toutes les découvertes et de tous les apprentissages.

L’histoire:

Emilie, Clara et Vanessa, 3 jeunes femmes douces et bien élévées, vont lier une amitié indestructible dès leur entrée en 1ère année de BTS tourisme.

Bien qu’elles ne se connaissaient pas d’avance, le lycée d’enseignement supérieure avec ces classes en petits collectifs est toujours propice à l’amitié, voir à l’amour. D’autant que des voyages à l’étranger se profilent dans le cadre de leurs études: la Chine et le Pérou. Un séjour de 2 semaines aux alentours des vacances de Pâques à Pékin et ses environs, dédié au tourisme, puis un de 2 mois, au Pérou à Arequina dans des familles d’accueil, dédié à l’apprentissage de leurs futurs métiers, en stage dans des agences de voyages. Tout cela, les jeunes filles devront l’organiser collectivement, en mettant en avant la cohésion d’équipe, l’entraide, le respect des goûts et libertés de chacun.

Et puis bien sûr, l’émoi et les histoires d’amour; A 20 ans, on découvre, on expérimente, on Aime pour la 1ère fois, et surtout… on ne peut s’empêcher de le partager avec les copines!!! Mais tout n’est pas toujours un long fleuve tranquille et la réalité peut être très cruelle.

Emile, clara, Vuvu, mais aussi Natacha, Bertille, Marie, Martine, Jean-Gé, Benoit, Luis, Julio, Pedro, … vont vivre des moments inoubliables lors de cette anne 2004!

Mon avis:

J’ai tellement aimé ce livre!!!! Il fait tellement écho à mes jeunes années.

Le fait que l’histoire se passe à Rennes aide un peu (beaucoup), que je connaisse bien Groix, et que j aurais adoré faire « L’école Lausanne », mais pas que… Non pas que!

C’est tellement bien écrit, limpide, accessible et piquant au coeur. D’habitude, quand j’aime un livre, je dévore, à toute vitesse, incapable de lâcher tant j’ai envie de connaître la suite;

Là j’ai savouré, step by step, petite bouchée par petite bouchée. L’histoire, j’ai presque envie de dire que je la connaissais (pas tout, fort heureusement! on n’a pas le même vécu), mais il me faisait replonger 20 ans en arrière et c’était si bon de se glisser dans cette peau de jeune femme;

J’ai adoré la description des sentiments,avec une envie de retrouver les papillons dans le ventre et de redécouvrir les émotions, les sensations.

Les voyages sont également fabuleux, réalistes. Je n’y suis jamais allée, mais ça donne vraiment envie; Les temples bouddhistes, la densité asiatique, et le Pérou… Cuzco, le Machu-Picchu, le lac Titicaca, … les souvenirs de touristes, les couleurs, les odeurs d’épices et de poissons grillés, l’anecdote des cochon-dindes grillés. Tout n’est pas rose, on le sait bien, et l’auteure n’oublie pas de le mentionner, ni de nous émouvoir face à la misère des enfants contrastant avec nos habitudes de touristes européens.

J’ai tout aimé dans ce roman: l’émancipation des filles, la solidarité, la discrétion, le respect dont elles ont su faire preuve lors des évènements très difficiles et nouveaux. Des moments graves, très graves mêmes, et pourtant elles ont toujours su être là les unes pour les autres, sans jugements, mais avant tout pour se soutenir, « récupérer un peu de la douleur de l’autre pour qu’elle souffre moins ».

Mais aussi, la chance qu’elles ont eue de vivre cela, l’évolution de jeunes femmes en adultes, aussi bien physiquement que dans leur façon de penser, de s’affirmer, de gagner en confiance en soi.

Ce temps suspendu où l’on découvre le monde du travail, l’amour, et qu’on sait que tout est possible, à nous d’écrire notre histoire… Quelle belle nostalgie…

Merci Claire Bertin de te livrer avec autant de sincérité.

Je vous recommande ce roman à 100% En plus, il vient de sortir en version papier (signe de succès), comme ça vous aurez le choix avec le numérique et plein de possibilités de le trouver.

Lisez le jusqu’au bout, et notamment les remerciements de l’auteure, on y découvrir toute sa simplicité et sa générosité (à l’image du livre) et elle n’oublie pas non plus ses lecteurs, c’est touchant et agréable!

Vivement la suite des aventures de nos héroïnes, et la découverte de nouveaux sites, plus exotiques les uns des autres.

Presque TOP MODEL – de Géraldine Maillet

L’auteur, elle-même ancienne mannequin, connaît très bien ce milieu et livre ici un roman sympathique et dynamique. On y croise des personnalités (Patrick Bruel, Sophie Favier, Melle Agnès, Carine Roitfeld, …) tout comme des personnages de fiction (Suzanna Heike, Matyvonne Keradec, Maryvonne Laudager, Fabienne…).

Suzanna Heike, égérie de Karl Lagerfeld, mondialement connue et demandée par tous, se retrouve mise en quarantaine à Tokyo, parce-qu’elle a pris du poids! Plus personne ne veut d’elle, et son agence (« Miracle ») non plus. Parallèlement à ça, une petite nouvelle un peu gaudiche, sortie tout droit de sa Bretagne natale, avec un prénom tout sauf glamour: Maryvonne, se retrouve propulsé en couverture de tous les magazines les plus prestigieux, un peu par hasard.

Maryvonne Laudager, rédactrice en chef du « Madame », quelque peu has-been, se rêve en Carine Roitfeld et tuerait père et mère pour se retrouver à la tête du Vogue. Heureusement elle est soutenue par sa meilleure amie Mademoiselle Agnès, qui l’aide à se looker et à se sociabiliser.

Gravite autour de tout se petit monde, des hommes, des fantasmes (Vincent Delerm), des assistantes…

Ce que j’en ai pensé:

J’ai aimé ce livre car il décrit plutôt bien le monde impitoyable du mannequinat et du business qu’il engendre. Tu prends 2 kg, et hop t es complètement balayé; bien que ton agence t’aime et croit en toi, les bruits de couloir du microcosme et les rumeurs qui se propagent dans la presse, ont raison de ta carrière. Et cette Suzanna en fait les frais.

En revanche, tu es une parfaite inconnue, au bon endroit au bon moment, une envie de fraîcheur, de candeur, de naturel, de rustique, et hop tu te trouves propulsée au plus haut niveau.

Attention, c’est une condition nécessaire mais pas indispensable. derrière tout cela, il faut maintenir le rythme, travailler dur, ne jamais se plaindre, savoir encaisser, et que cela ne se voit jamais sur soi.

Mademoiselle Agnès est telle qu’on l’imagine: une femme super cool, chic, à l’amitié fidèle et dynamique. On en redemande!!

Un vrai roman de filles comme on adore, pure détente. Parfait pour le métro ou la plage!

Comme Géraldine Maillet a écrit d’autres livres sur le mannequinat, vous risquez de retrouver de nouvelles chroniques ici… Bonne lecture!

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Jamais assez maigre – de Victoire Maçon-Dauxerre

Dans ce « journal d’un top model », Victoire (l’héroïne) nous fait vivre pas à pas son entrée et son parcours dans le monde du mannequinat.

Schéma classique: casting sauvage en plein Paris alors qu’elle fait les boutiques avec sa mère. Elle ne sait pas trp si elle en a envie, mais c’est pour « Elite » quand même et ses parents sont à fond derrière elle. Tests polas, cours de marche, régime drastique (il faut passer de la taille 38 à 32 en 3 mois) pour accéder aux castings de la fashion-week de New-York. Victoire réussit tout jusqu’ici, elle en veut, elle a la niaque, elle découvre. C’est le début de la gloire… Puis fashion-week de Milan, et là, ce n’est pas la même histoire. Moins de castings, personnels et créateurs beaucoup moins prévenants, Victoire s’ennuie et a le temps de réfléchir. Elle veut tout laisser tomber, mais ses parents l’encouragent et ne veulent pas qu’elle abandonne .La fashion-week de Paris lui remontera le moral. Mais c’est la fin de la saison des défilés.

Vient ensuite la saison morte, celle des shootings aux 4 coins du monde. Victoire craque. Elle en a marre d’être prise pour une tringle écervelée. La belle, gentille et éduquée jeune femme qu’elle était devient agressive et fait des caprices de star. Son rapport à la nourriture devient anarchique. Elle qui tenait le cap avec 3 pommes par jour se met à gloutonner. Elle perd pied!! Ce sera la descente aux enfers.

On sait depuis longtemps que l’univers de la mode est difficile et hostile, c’est confirmé ici aussi! La solitude au milieu d’un entourage important et dithyrambique « par habitude ». Dans ce récit, la beauté tourne uniquement autour de la maigreur, rien sur les autres critères de beauté (qualité de la peau, pas de cernes, cheveux et ongles, …) comme si ce n’avait pas d’importance.

On y voit les effets ravageurs du manque de nourriture sur le cerveau et les comportements que ça induit. Victoire a eu de la chance, mais pas toutes les mannequins qu’elle a croisé dans sa courte carrière.

Livre intéressant sur le monde de la mode, mais ne donne pas envie d’encourager ses filles sur cette voie, même si le luxe et l’argent qui y règnent peuvent sembler très attirants.

Coffee Sex and Law – de Avril ROSE

A l’occasion de la sortie brochée du 2ème opus d’Avril Rose: « Coffee sex and law » le 28 Juin, j’ai le plaisir de vous livrer ma chronique de cette auteure que j’aime tant!

Le titre est très évocateur car la loi et le sexe se rencontrent autour du café…

Le pitch:

Zoé est une jeune femme pétillante de 26 ans. Au décès de son père, elle reprend avec entrain et énergie le coffee shop qu’il avait crée de ses mains, avec son associé  Victor, et qui représentait le projet de toute une vie pour eux et sa famille.

Entourée de ses amies, elle vit et s’amuse, en se remettant de déceptions amoureuses.

Jusqu’à l’arrivée d’un certain Liam, client assidu, à la beauté et au sex appeal un peu trop prononcés pour paraître honnête. Mais pourquoi la trouble-t-il autant?

Et qui lui en veut à ce point pour lui mettre des bâtons dans les roues?

Mon avis:

Alors que j’avais beaucoup aimé « Challenge me », je peux vous dire que j’ai ADORE « Coffee sex and law ». Avril Rose a trouvé son style et il est beaucoup plus affirmé dans ce nouveau roman.  On sent qu’elle a pris confiance en elle, en son talent, qu’elle prend du plaisir dans l’écriture. Et nous, nous prenons du plaisir à la lire!

Comme tout dans le roman tourne atour de son café, je me suis demandé où il pouvait bien être dans Paris. Difficile car peu d’indices. J’imagine un lieu branché ou tout au moins vivant, et en même temps calme, genre rue Montorgueil, rue de Levis, rue de la Gaité, dans le Marais, la Butte aux cailles, Montmartre, Batignolles? J’espère qu’Avril Rose nous en dira un peu plus.

J’ai revécu l’ambiance des coffee-shops à Londres où j’allais avec ma mère, des cafés sur la place des Lices à Rennes où j’ai passé une partie de ma 20aine entourée de mes meilleures copines, à  retrouver l’ambiance du Starbucks fréquenté par Carrie Bradshaw dans « Sex and the city ». Ce roman est une bombe, version française des « Beautiful People », ‘Beautiful Bastard », … Si comme moi vous aimez ces références, vous allez adorer « Coffee Sex and Law ».

Avez-vous un Liam dans votre entourage pour faire monter la température?

En tout cas, ce que j’ai beaucoup apprécié, c’est que ce n’est pas une histoire à l’eau de rose, tout miel, tout sucre. It’s girly but not candy!… On a toutes vécu ces quiproquos, mauvaises coincidences, … et on peut toutes s’identifier. Et si en plus la mafia s’en mêle…

A lire, relire, offrir, conseiller, partager!

Sortie: le 22 Novembre 2017 aux éditions Addictives, version e-book.

Et comme le succès d’Avril Rose ne fait que croître, « Challenge me » est déjà sorti en version brochée le 4 Janvier 2018. Un talent est né! Et retrouvez ma chronique de son dernier en date: « Sienna, me venger de lui » sur ce blog.